Le terme "dégagement" est utilisé au
golf pour définir "le point de dégagement" et la "zone de dégagement" dans laquelle on peut
dropper une
balle que l'on ne peut pas jouer, que ce soit :
1) parce que la
balle jouée est dans une zone à
pénalité comme un
obstacle d'eau latéral (piquet rouge) ou frontal (piquet jaune), parqu'on déclare sa
balle injouable, etc..., ou,
2) en raison de la présence d'une
obstruction inamovible (piquet, arroseur, etc...) ou de conditions anormales
(eau fortuite, travaux, dégradations par des animaux,
balle pluggée, etc...).
Le premier cas relève de la
règle 17 du règlement international de
R&A, tandis que le second cas relève de la
règle 16 de ce même règlement.
Le "point de dégagement" est l'endroit du
terrain, le plus proche de la position de la
balle en
jeu à partir duquel on retrouve des conditions normales de
jeu, c'est à dire que l'on peut prendre son
stance et swinger. Attention, il s'agit du point le plus proche et non le point du côté le plus arrangeant.
Dès lors, ce point peut être sur le
fairway alors que la
balle se trouve dans le
rough, tant mieux alors.
La "zone de dégagement" est en général la zone comprise dans un demi-disque de rayon égal à une longueur de
club, dont le centre est le "point de dégagement", telle que en tout point on retrouve les conditions normales de
jeu sans se rapprocher du
drapeau si la
balle est droppée à l'intérieur de cette zone. Cette zone est étendue à deux longueurs de
clubs dans le cas d'une
balle injouable lorsque le point de dégagement choisi est la
balle injouable.
Dès lors que la zone de dégagement est déterminée, la
balle doit être droppée ( à hauteur de genoux ) dans cette zone. Si au premier droppe la
balle sort de la zone, on doit re-dropper et si après le second droppe la
balle sort à nouveau de la zone, alors la
balle doit être posée au sol là où elle l'a touché lors du second droppe.